Instagram, c’est le réseau social de partage et de retouche de photos qui gagne chaque année en popularité. Cinq ans après son lancement, l’application a évolué vers des formats publicitaires « native » (de la même forme qu’un post classique). Mais pour ceux qui n’ont pas de dollars à dépenser par milliers, quelques astuces peuvent aider à métamorphoser ses publications en ‘It’. Sur quels leviers peut-on se reposer pour proposer des visuels au potentiel viral décuplé ?
Penser « photographe »
A l’origine, sorte de journal 2.0, Instagram est devenu au fil du temps une plateforme artistique où fond comme forme ont crû en importance. L’application permet à n’importe qui de devenir magicien de la retouche. Il devient alors très simple de créer des visuels artistiques et élégants, deux centres de gravité qui conduisent à un fort engagement. Néanmoins, l’avant retouche est aussi essentielle. Le cadrage, l’éclairage, les objets et personnes mis en scène doivent être réfléchis, d’autant plus pour les marques et entreprises. La création d’une « patte » – à la manière de photographes connus – permettra à l’audience de reconnaitre rapidement de quelle marque il s’agit.
Ida Skivenes c’est spécialisée dans le « food art » et propose des mises en scène très particulières.
Raconter des histoires visuelles
S’il est simple pour un individu de partager ses histoires, celles des entreprises sont plus complexes à diffuser. Quel récit raconter ? Faut-il jouer le jeu du commercial ? De l’humain ? Le positionnement d’Instagram est la capture et le partage des « moments » de vie mémorables. La clé pour visuel de marque viral c’est d’être assez spécifique pour être crédible tout en étant assez universel pour être pertinent. On s’explique en prenant exemple des « moments nourriture », très populaires sur le réseau : tout le monde mange (universalité) mais votre repas est un moment unique (spécificité de l’endroit particulier, de la prise de vue particulière, etc.).
Le tumblr The Kinspiracy regroupe des photos d’Instagramers qui proposent des univers proches du magazine Kinfolk.
L’outil lui même peut être détourné. Instagram s’utilisant surtout sur Smartphone, certaines marques n’ont pas hésité à poster des photos dans le ‘mauvais’ sens, invitant les Instagrammeurs à tourner leurs écrans. Le profil utilisateur peut aussi être support de créativité, chaque visuel pouvant être un élément d’un visuel plus grand.
Créer des éléments de connivence
Un objet que l’on retrouve dans les différents posts, un personnage récurrent, une prise de vue particulière, autant d’éléments qui construisent un storytelling et poussent l’audience à suivre le compte. En employant cette mécanique de gaming, à la « Où est Charlie », l’annonceur crée un sentiment d’urgence, de désidérabilité supplémentaire. C’est le petit plus qui peut faire la différence et faire émerger le contenu parmi les 70 millions de photos publiées chaque jour.
Le photographe Andrew Knapp propose de « retrouver Momo », son chien, parfois caché dans les visuels.
Communiquer sur Instagram est un nouveau challenge pour les entreprises. La reflexion est de mise quand on sait que les photographies sont en moyenne 4 fois plus engageantes qu’un post simple sur le social media. La création d’un visuel n’est donc pas à prendre à la légère. La difficulté est de conserver sa patte sur des événements Live où l’annonceur poste en temps réel.