Le trio gagnant Facebook, Twitter et Instagram font un sacré ménage de Printemps et misent tout sur la publicité pour rentabiliser leur chers utilisateurs. Une stratégie qui touche même les petits derniers, qui n’avaient jusqu’alors pas encore franchi le pas. Petite mise au point sur les dernières évolutions façon 99Francs.
Branle-bas de combat chez Facebook : le réseau social vient de lancer un nouveau format pour ses publicités. Plus visuelles et plus larges que les encarts actuels, elles seront cependant moins présentes. L’idée ? Une création simplifiée pour apporter une marge de manoeuvre et un fonctionnement plus pratiques aux annonceurs. Joie ! L’engagement serait multiplié par 3. Une volonté d’améliorer les performances tout en respectant la navigation des utilisateurs, en évitant de (trop) les envahir. Un développement de monétisation au top, qui répond à une offre publicitaire valorisée et qualitative. On adhère.
Instagram fait également le grand saut en empruntant un chemin similaire à Facebook. L’usine à beautés naturelles sous filtre sépia se lance dans les méandres de la recherche de profit et certaines marques n’ont pas attendu le bon vouloir du réseau social pour franchir le pas. C’est le cas de Michael Kors qui a publié l’an dernier une de ses montres façon Marie-Antoinette de Coppola, au milieu de macarons colorés. Appétissant. Mais quid des instagrameuses ? Si l’intérêt commercial de la plateforme n’est plus à démontrer, la place des utilisateurs risque d’être réduite au simple rang de consommateurs lambdas. Alors que des geeks à l’ancienne ont brulé leur trackpad pour donner leur avis sur tout, rien n’est moins sûr que leur liberté d’expression conserve sa légitimité d’ici peu.
Twitter n’est pas en reste : la plateforme de microblogging pourrait introduire près de 15 nouveaux formats publicitaires (rien que ça) dans les six prochains mois, sur le Web mais aussi sur ses applications mobiles. L’écosystème publicitaire compte actuellement cinq formats différents au travers de ciblage par mots-clés, de tweets sponsorisés et même de vidéos publicitaires. La plupart sont encore au stade de l’expérimentation, mais fort est à parier qu’ils seront (très) rapidement mis à la disposition du plus grand nombre.
L’entrée dans la nouvelle ère de la publicité sur les réseaux sociaux ne fait que commencer, pour le plus grand plaisir des plateformes. La question reste cependant d’arriver à concilier les habitudes des utilisateurs avec ces nouvelles pratiques intrusives, qui inondent peu à peu les sphères les plus profondes de nos terrains de jeu préférés.
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