CHIMPAZAX L'autocensure sur Facebook : qu'est-ce que c'est ?

Qu’est-ce que l’autocensure ?

Il nous est tous arrivé de nous autocensurer sur Facebook: un mot peut – être plus haut (ou plus bas) que les autres, ou une galéjade pas drôle que l’on s’empresse d’effacer de peur de n’avoir pas le nombre de likes escompté.
Ce n’est cependant pas parce que vous n’avez jamais publié un tel contenu que Facebook décide de ne plus s’en souvenir, bien au contraire! D’après certaines sources Internet, Facebook ne collecterait pas directement ce que vous écrivez, mais seulement les metadonnées des messages. Ouf.

Deux employés de Facebook ont mené une sorte d’étude comportementale sur 3,9 millions d’utilisateurs, durant plus de 2 semaines. Conclusion: tous les messages de plus de 5 lettres sont enregistrés, et si le statut ou contenu n’est pas publié au bout de 10 minutes, il est considéré comme de l’autocensure.

A noter que cette étude n’a pas été très approfondie dans la mesure où les données récupérées sont restées anonymes ne laissant donc pas place à des données chiffrées précises.

Pourquoi les internautes s’autocensurent-ils ?

Les utilisateurs ont pris conscience qu’une certaine réserve est de rigueur sur Facebook (ceci est valable pour toutes les plateformes). Ils peuvent encourir des risques en publiant quelque chose qui pourrait être mal interprétée, ou peu pertinent. On peut aussi en déduire que ces derniers sont davantage enclins à protéger leurs données personnelles.

Et les autres ?

Facebook n’est bien évidemment pas le seul à opter pour ce genre de pratique: Gmail enregistrerait de manière automatique tout ce que nous écrivons et ce, même si le mail n’a pas encore été envoyé. Chez Ruche & Pollen, on n’est pas sûr d’avoir envie de savoir ce que Google fait de toutes ces données personnelles.

L’objectif de Facebook à long-terme

Le géant américain souhaite donner un nouvel élan à son intelligence artificielle: pour se faire, Facebook viendrait d’engager le français Yann Lecun, spécialiste de l’Intelligence Artificielle à l’Université de New York. L’objectif sera de rendre l’algorithme de la plateforme plus « intelligent » donc, pour qu’il puisse analyser la pertinence des photos et video.

Tout ce ci pour qualifier davantage son audience, mieux cibler les consommateurs, et donc satisfaire par la même occasion ses actionnaires.