L’abondance des données et des modes de communication sur les réseaux sociaux permettent de non seulement mieux tracker et analyser vos propres résultats et retombées, mais également d’obtenir de manière régulière et qualifiée un certain nombre d’insights, benchmark concurrentiels et audits. Petit tour d’horizon.

#1 Pour analyser la perception de votre marque

Lorsque vous lancez votre marque, ou si vous mettez en place une stratégie de repositionnement, quelle que soit la plateforme que vous choisirez (print, télévision, social media, radio….), cela fera parler et attisera les conversations.

Et ou se tiendront-elles, ces conversations ? En grande majorité sur les réseaux sociaux. Ainsi, même si vous lancez une campagne print, il faudra non seulement en récolter les résultats chiffrés (augmentation des points de notoriété, impressions..) mais également les datas qualitatives : sentiment des consommateurs, compréhension de la campagne…

Le social media sera un très bon outil pour analyser la perception de votre marque. À ce moment là, mettre en place du social listening (l’écoute des internautes et de leurs conversations sur le social media et le digital en général) sera une très bonne solution.

Non seulement cela vous permettra de déterminer la réception de votre campagne et le sentiment des internautes sur votre marque, mais un data analyst pourra également vous fournir des recommandations et axes d’amélioration pour faire coller au mieux votre campagne aux attentes de vos consommateurs.

#2 Pour évaluer le succès d’un lancement de produit

Dans le cas d’un lancement de produit, votre KPI (key performance indicator, l’indice clé de performance que vous allez tracker) principal sera le nombre de ventes sur ledit produit.

Mais il faut également que vous soyez à même de déterminer si le produit a plu, si la texture est la bonne, et si les effets du produit correspondent aux attentes des consommateurs.
Et plutôt que d’attendre des avis, éventuellement négatifs, sur la page produit de votre e-shop par exemple, les mieux est là de mettre en place un audit de la réception de votre produit par vos consommateurs.

Le principe est un peu le même que pour l’analyse de la perception de votre marque : on lance une étude basée sur du social listening, qui permettra de sortir les éléments de perception des internautes et d’en tirer analyses et recommandations.

Néanmoins, bien évidemment, l’étude sera plus ciblée et il faudra que vous soyez à même, via votre département Recherche et Développement par exemple, d’en tirer les enseignements adaptés.

#3 Pour faire de la veille concurrentielle

Le gros avantage des réseaux sociaux est qu’on peut observer en temps réel la manière de communiquer de nos concurrents. Mais, à la différence d’une campagne print, radio ou tv, on peut aussi analyser les retombées de leurs campagnes et la perception qu’en ont leurs communautés (qui est parfois la même que la notre).

Ainsi, un benchmark concurrentiel vous permettra de voir ce qui plaît chez vos concurrents et de vous en inspirer ; cela vous donnera également la possibilité de voir ce qui déplaît pour éviter de faire la même erreur !

Enfin, cela vous évitera de faire la même chose et de donner une impression de redondance. Vous pourrez ainsi vous démarquer et cela vous aidera à trouver plus facilement votre territoire de communication.

#4 Pour s’inspirer

Un benchmark peut être concurrentiel, on l’a vu. Mais il peut aussi être thématique ; cela consiste alors en l’étude de la manière dont un ou plusieurs concurrents (plusieurs étant le mieux) ont communiqué sur tel ou tel sujet (sur un lancement de produit, sur un temps fort, sur un marronnier…)

Cela permet d’augmenter votre propre culture publicitaire et communicationnelle, et à nouveau, de vous inspirer de ce que font les autres.

Le gros intérêt en la matière est de ne pas étudier que les concurrents, mais d’aller voir également chez d’autres marques qui, bien que très différentes de vous parfois, pourraient vous inspirer.

#5 Pour comprendre vos consommateurs

On l’a vu, le social listening permet d’étudier la réception d’un produit et / ou la perception de votre marque par vos communautés.

Mais cet outil permet également de recueillir des insights qui peuvent être précieux : vous pourrez par exemple découvrir des habitudes de consommations, des pains forts chez vos consommateurs, sur lesquels vous pourrez vous appuyez lors de votre communication, voire même pour imaginer un nouveau produit.

C’est ainsi que Monoprix a par exemple créé un pack avec trois chaussettes au lieu d’une paire simple : pour répondre à l’insight fort qui est la perte systématique d’une chaussette par les gens !

Une mine d’informations donc, à votre entière disponibilité.

Source :
http://www.culturepub.fr/videos/monoprix-ou-est-ma-chaussette/