Un sol rocailleux bien grisâtre, surplombé d’un ciel orangé, quand il n’est pas orageux. Beaucoup de noirceur, du souffre, de la lave et de la fumée. Des habitants agressifs et monstrueux. Voilà le triste tableau que vous dépeindra tout voyageur ayant entraperçu les sinistres paysages qui dessinent le Mordor, cette région désolée du sud-est de la Terre du Milieu qui s’enferme progressivement dans son isolement.
Soucieux de cette image dégradée qui, à terme, pourrait bien nuire à la pérennité du territoire, les services de communication du Mordor ont sollicité notre agence social media pour lui redonner de la vie par une présence positive et dynamique sur le social media.
Table des matières
CONSTAT & PROBLÉMATIQUE (Partie 1)
1 – Une destination touristique loin d’être de premier choix
2 – L’absence de « lifestyle Mordor »
3 – Aucune dimension citoyenne
4 – Repli commercial
SOLUTION STRATÉGIQUE (Partie 2)
Axe 1 – recréer l’attraction touristique : #MordorSafari
Axe 2 – création d’un lifestyle : #IsengArt
Axe 3 – Façonner une utilité citoyenne : #BDUTV – Les tutos de Gotmog – #Jeuconcours
Axe 4 – Réinventer un business model : #Amazorc
Constat & problématique
Le Mordor souffre d’un déficit d’image extrêmement prononcé auprès des différents peuples de la Terre du Milieu. Un audit de fond a été réalisé en amont afin de déterminer les axes de progression pour notre stratégie social media
UNE DESTINATION TOURISTIQUE LOIN D’ÊTRE DE PREMIER CHOIX DANS L’ESPRIT DES PEUPLES
L’animosité entretenue avec des influenceurs majeurs et historiques (Gandalf, Elrond, Galadriel…) pénalise le Mordor auprès des générations plus âgées. Néanmoins, le fossé le plus préoccupant demeure celui qui est en train de se creuser entre le territoire et les jeunes générations, peu séduites par les paysages mornes de la région doublés de l’accueil hostile qu’elle réserve aux voyageurs.
Illustration édifiante de ce graphique : plus dynamiques, fortes d’un pouvoir d’achat exponentiel, les jeunes elfes ne considèrent pas le Mordor comme une terre de loisirs à privilégier
Le constat s’aggrave lorsque l’on s’attarde sur les chiffres de l’ONFE (Office National des Forêts et des Ents).
Selon l’organisme, les GR qui traversent les monts de L’Ered Lithui ainsi que ceux de L’Ephel Dúath sont à 95% moins fréquentés par les randonneurs que les circuits proposés sur les collines du Tarnost (Gondor) ou les parcours mythiques des Monts Brumeux. Inquiétant.
L’ABSENCE DE « LIFESTYLE MORDOR » QUI SE DÉGAGE
Un recueil de témoignages épars récupérés par nos équipes sur le terrain démontre qu’il est difficile d’être séduit par l’accueil réservé dans les différentes citadelles de cette contrée. En définitive les seuls voyageurs satisfaits demeureront les masochistes passés par la salle de torture de Barad-Dûr. C’est peu.
Barad-Dûr n’est jamais parvenue à impressioner par ses qualités d’accueil
Pour preuve, selon le dernier « Classement des 50 cités où il fait bon vivre » dressé par un jury indépendant, le Mordor fait pâle figure : Minas Morgul occupe une timide 49ème place, juste devant Cirith Ungol (50) mais très loin derrière le podium des indétronables Foncombe (1), Hobbitebourg (2) et Alqualondë (3).
De surcroit, alors que le domaine de la gastronomie fait partie des sujets les plus discutés sur les réseaux sociaux de la Terre du Milieu (1er sur Facebook et Instagram) le Mordor ne se démarque pas sur ce segment.
Le manque de variété dans l’alimentation orque pénalise une nouvelle fois l’attractivité du lieu, au profit de la tradition presque dionysiaque de contrées telles que la Comté où le personnage du bon vivant fait figure de héros populaire incontournable.
UNE DIMENSION CITOYENNE AUX ABONNÉS ABSENTS
Pourtant chère à de nombreux peuples de la Terre du Milieu fédérés derrière un monarque attentif au bien-être et à la sécurité de son peuple, le Mordor ne dégage aucune dimension citoyenne dans son organisation interne.
Symbole évocateur et fatal de cette problématique : la région est dirigée et incarnée par un seigneur maléfique qui préfère conserver toutes les richesses pour lui, à commencer par l’anneau unique, dans une attitude égoïste particulièrement impopulaire à l’échelle interraciale.
L’inégale redistribution des richesses est criante sur cette étude TNS Sauron commandée par nos soins, où l’on s’aperçoit que l’accès aux biens de consommation basiques, à commencer par les produits hygiéniques, ne sont pas accessibles au plus grand nombre au sein même du Mordor.
UN REPLI COMMERCIAL PRONONCÉ : PERTE DE CONFIANCE DES PRODUCTEURS ET INVESTISSEURS
Pour finir sur une note plus économique, le déséquilibre de la balance commerciale du Mordor a commencé dès le 1er âge, faisant suite au mauvais comportement des seigneurs de guerre orcs et gobelins qui venaient tout juste de se procurer des armes humaines et naines pour les retourner contre leurs producteurs. L’image du client agressif et ingérable colle dès lors à la peau (répugnante et craquelée, faut-il le rappeler) des principaux dirigeants du Mordor qui deviennent peu recommandables, notamment sur LinkedIn.
La région ferait mieux de retrouver la confiance des marchands et militaires des autres races pour plus de productivité.
CONCLUSION
Nous prenons soin de ne pas y aller par quatre chemins : le Mordor accuse un retard sur tous les plans, la région n’est plus une destination de loisir ni de business et pâtit d’une image archaïque et maléfique néfaste pour son avenir à moyen-terme.
Pour découvrir la seconde partie consacrée aux solutions stratégiques que nous préconisons : cliquez ici